Un peu d’humour noir en 6 étapes
19 octobre 2015L'e-mail marketing peut parfois se départir de son sérieux. Un petit clin d'œil marque parfois plus durablement les esprits qu'un texte purement commercial. Vous pouvez miser sur une blague accessible... Mais vous pouvez aussi choisir de jouer la carte plus subtile de l'humour noir, tout dépend de votre public cible. Le message électronique que nous analysons aujourd'hui à titre d'exemple s'adresse à ceux qui réfléchissent au marketing. Il peut donc être un peu plus nuancé.
1 Cela commence dès le préambule. Ce blog a déjà à maintes et maintes reprises pointé du doigt l'importance de la première ligne de votre message électronique étant donné qu'elle s'affiche directement après la ligne d'objet dans la plupart des clients de messagerie web. "Trop de budget, pas assez de temps"... le ton est déjà donné.
2 Cette connotation s'illustre également visuellement avec la photo d'un chat qui se roule dans l'excédent de budget. Le lien avec le personnage iconique de Garfield n'est pas loin. Toutefois, l'illustration fait directement le lien avec le sujet. Il s'agit du Service Premium de Trend Watching. Et les lecteurs savent que ce service est coûteux.
3 Après les slogans et l'illustration visuelle vient l'explication textuelle proprement dite. Le message attire l'attention du client potentiel sur la prochaine attribution budgétaire et les éventuels surplus des budgets actuels. Octobre est le moment idéal pour aborder le sujet. Les e-mails à caractère saisonnier ne doivent pas forcément liés à un jour de fête. Le Call-To-Action est plutôt discret mais s'intègre à la perfection dans le texte lu. On y arrive naturellement.
4 Pour les lecteurs plutôt visuels qui survolent le texte complet, le message est répété dans une illustration. Le produit est mis en évidence avec une flèche en dessous qui pointe vers le gros bouton faisant office de CTA. Cela attire presque directement l'œil vers la conversion. L'utilisation des mots 'early-bird' et 'discount' ne sont pas fortuits, bien entendu. Notez aussi quels mots sont mis en gras.
5 Quand le produit ne convainc pas, quelques arguments faisant autorité peuvent s'avérer utile. Plusieurs gros clients sont mis à contribution. C'est quelque chose que l'on voit rarement, probablement parce qu'il faut d'abord obtenir individuellement l'autorisation de toutes ces entreprises. Mais doutez-vous du discernement de ces dix entreprises? Non, alors mieux vaut rentrer dans le rang. Notez aussi le texte du CTA. L'affable 'infos et tarifs' a désormais fait place au plus agressif 'get premium'.
6 Pas encore convaincu(e)? Un peu frileux/euse? Il reste encore la ligne directe de Sofie. Le mot 'directly' a été choisi avec soin. Le lien se trouve sous le CTA, mais la signature inclut les coordonnées de contact directes. Pas d'adresse info@ et une ligne directe pour obtenir l'aide de Sofie, voilà qui devrait permettre aux sceptiques de poser toutes leurs questions. Les recherches ont déjà démontré plusieurs fois qu'une personne en chair et en os peut générer une conversion plus élevée – les e-mails donnent souvent l'impression de parler à de la technologie. Un prospect n'appellera pas simplement comme ça. Il est prêt à être convaincu!