Message saisonnier avec 6 caractéristiques marquées
12 octobre 2015Le contexte dans lequel un destinataire reçoit un message électronique est très important. Un calendrier peut s'avérer un outil précieux en matière de pertinence. Nous voilà repartis pour une série de campagnes d'e-mailing saisonnières. Halloween en entrée, suivi de près par Saint-Nicolas puis les fêtes de fin d'année en apogée, avant la conclusion de la Saint-Valentin.
N'importe quel produit peut se greffer sur ces occasions, à condition que l'histoire se tienne. Outre le timing – vous devez vous y prendre bien à l'avance–, vous devez vous assurez que le lecteur comprenne bien pourquoi vous jouez la carte d'Halloween.
1 Créer l'ambiance dès le début. Ici, l'avancée est parfaite. On a délibérément choisi de ne pas toucher au logo. Il est toutefois inséré dans une image qui évoque l'ambiance d'une grotte tout en suggérant celle d'Halloween. On choisit souvent de thématiser le logo. Ici, le O s'y prêtait à la perfection. Mais en e-mail marketing – où le lecteur ne consacre qu'une fraction de seconde à identifier l'expéditeur –, mieux vaut laisser cela de côté.
2 Donner un aperçu clair de l'événement repris dans l'offre. Halloween et le domaine des grottes de Han sont intrinsèquement liés. Notez également deux autres éléments. L'ambiance sombre est étendue à tout le message, qui est noir de l'en-tête au bas de page. La date est par contre dans une couleur contrastante. Un bloc rouge qui doit servir de point d'accroche. Il y a même de fortes chances pour que ce soit la première chose à attirer le regard du lecteur pressé. Ce qui implique qu'il a sauté le logo et manqué une partie du contexte. Mais on y remédie en 3.
3 Ici, les deux éléments du parc, les grottes et les animaux sauvages, sont véritablement plongés dans un style d'Halloween. On note à nouveau le choix d'une couleur contrastante qui tranche sur le fond noir. Nous ne serions pas surpris d'entendre de nombreux graphistes qualifier de message d'affreux. Mais quel est l'intérêt d'un design parfait si même l'offre la plus lucrative passe en arrière-plan? Camoufler, ce n'est pas vraiment le crédo de l'e-marketing.
4 Naturellement, les lecteurs doivent tirer un avantage d'une newsletter. C'est l'une des raisons pour lesquelles ils se sont inscrits. La réduction, spécialement pour eux, nous l'aurions mentionnée en un peu plus grand. Car cela doit clairement ressortir sur les autres informations. Personnellement, nous aurions opté pour un bloc rouge ici. Les petits caractères suivent directement l'offre. On y suggère également de conserver le message car il fait office de bon de réduction. Encourager une adresse d'opt-in à conserver votre message dans un dossier particulier n'est pas une mauvaise chose. Car même si le lecteur n'utilise pas l'offre, il retombera sur votre message à un moment ou à un autre.
5 Le Call-To-Action prend la forme d'un bouton bien visible. Même les sites web reviennent aux lay-out plats qui semblent tous droits tirés des années '80. Le css d'aujourd'hui apprécie la tendance vintage. Le bouton ressort lui aussi par sa couleur. Il constitue, en dehors des autres CTA, le seul îlot blanc dans cet océan de noir. Il s'agit clairement de se faire remarquer!
6 Après l'essentiel, l'accessoire. Car comme chacun le sait, nos lecteurs sont toujours pris par le temps. L'essentiel du message est passé: l'occasion, l'action et le bon de réduction. A ce moment, vous avez perdu – on ne l'espère pas – ou gagné leur attention. Si vous l'avez gagnée, ils sont peut-être prêts pour l'étape suivante ou ont encore besoin d'un petit coup de pouce avec quelques infos supplémentaires. C'est chose faite dans la seconde partie du message, où les CTA feront leur office. L'élément de service est tout aussi important. Car les lecteurs veulent être aidés, même quand il s'agit de trembler!