L’importance de bien formuler ses accroches
19 septembre 2016En e-mail marketing, il est important d’attirer l’attention du lecteur. Pour qu’il lise votre message. De préférence en détail. Mais Flexmail n’a que trop conscience du fait qu'on doit partager cette attention avec les productions d’autres e-marketeers.
C’est pourquoi nous devons aussi garder à l’esprit que nous n’avons parfois que quelques fractions de seconde pour opérer. Un lecteur jettera toujours un coup d’œil rapide à votre message pour être sûr de ne rien rater. Nous ne pouvons que nous réjouir de ce phénomène, que l’on nomme FOMO. Nous devons naturellement nourrir au maximum ce bref regard. Et nous pouvons pour cela faire appel aux réflexes humains.
Lettres manquantes
L’œil détecte les éléments importants et s’y accroche. Le reste est automatiquement comblé par notre cerveau. Tout le monde a déjà vu passer sur les réseaux sociaux ces messages tronqués de leurs voyelles mais dont nous comprenons pourtant parfaitement le sens. Ou des proverbes sans leur mot-clé, dont nous savons pourtant de quoi ils parlent. Eh bien, c’est là qu’intervient le principe des accroches.
Reconnaissance
En e-mail marketing – en particulier dans le cas d’un message long –, on martèle souvent l’importance de travailler avec des sous-titres. D’une part, ces titres doivent servir de crochets pour y suspendre les paragraphes. Lire sur un écran est tout à fait différent de lire sur papier. Si le lecteur – ou en tout cas son œil – perd le fil, ces sous-titres sont des points d’identification idéaux pour reprendre la lecture.
Accroche avec un contenu
Mais ce n’est pas tout. Un lecteur pressé se contente de lire rapidement les sous-titres. Vous devez donc veiller à ce qu’ils ne soient pas qu’une simple accroche physique mais qu’ils aient aussi un contenu à véhiculer. Ils deviennent ainsi au sens figuré le point de départ de l’histoire. De façon à ce que le lecteur puisse combler le rester lui-même et comprendre l’essence du message, sans lire le texte en entier. Ou à éveiller suffisamment son intérêt pour lire l’ensemble.
Un petit coup d’effaceur
L’exemple d’aujourd’hui est tiré de la sphère B2B. Il traite de la nouvelle version d’un logiciel. N’importe quel développeur vous le dira, lui-même reçoit des messages similaires chaque jour dans sa boîte de réception. Donc les points de départ ci-dessus gardent toute leur pertinence. Nous avons passé ce message électronique par Photoshop. Nous avons effacé les textes, en laissant les accroches.
Faites l’expérience
C’est la première image que vous avez sous les yeux. Continuez, lisez les accroches restantes. Vous êtes-vous fait une idée du message qu’ils voulaient faire passer ? Eh bien, nous avons également placé le message originel sur ce bloc pour que vous puissiez vérifier par vous-même. Prenez le temps de lire le texte complet et comparez avec votre première idée. Y a-t-il une différence essentielle avec ce que vous aviez compris ?
Bien formuler ses accroches
Voilà peut-être un signe que nous devons modifier notre manière de rédiger les messages électroniques. Il peut être intéressant de commencer par définir précisément le message – comme nous le faisons déjà, bien sûr – mais de ne pas se lancer directement dans la rédaction du texte. De passer plutôt d’abord par une énumération des principaux éléments de contenu, que vous vous efforcez ensuite d’intégrer dans des sous-titres parfaits pour enfin écrire les paragraphes. Cela vaut en tout cas la peine d’essayer. Simplement, dans ce message électronique précis, nous aurions présenté les accroches dans une police un peu plus grande…