Envoyez une facture avec un CTA percutant
04 juillet 2016La numérisation poursuit inéluctablement sa progression. Les jours des factures papier sont comptés. Surtout dans un environnement B2B, où l’envoi des factures en format PDF se généralise. Flexmail le constate également dans leur propre boîte de réception. Parfois, il s’agit d’un message quasiment vide avec une pièce jointe. Et parfois d’un message percutant.
L’exemple de Worldline est assurément parlant et efficace. Nous vous expliquons pourquoi.
1 Le message débute avec un en-tête, comme vous le feriez pour un e-mail de marketing. Et c’est comme cela que cela doit être. Les messages électroniques transactionnels ne doivent pas être des communications sèches sans aucune forme d’éléments graphiques. Au final, ce type de message fait davantage partie de vos activités professionnelles. Le gros problème, c’est que ces messages électroniques transactionnels sont souvent générés automatiquement par des systèmes de vente, ERP et autres mécanismes similaires. Souvent, ces outils ne sont pas conçus sur base de l’esthétique mais de l’exhaustivité et de la qualité des informations. Toutefois, cela vaut la peine d’examiner si vous ne pouvez pas ajouter ne serait-ce qu’un en-tête standard à ces messages automatisés. Il ne s’agit en définitive qu’un d’un simple lien vers une image.
2 Ici, l’élément transactionnel pur. La ligne de commande extraite du système mène à un numéro de facture, qui conduit à un pdf généré et, bien sûr, au numéro de client. C’est la première chose que l’on vous demande quand vous appelez le bureau de service. Pour votre propre confort, il n’est pas inutile de le mentionner.
3 Ici, le mail transactionnel est additionné d’un Call-to-Action clair et percutant. Les éléments essentiels de la facture, à savoir le montant, l’échéance de paiement et la communication structurée, sont répétés. Tout ce dont vous avez besoin pour payer. C’est le principe de la lecture ciblée. Mais à côté de cela, se trouve le bouton le plus important. Un CTA qui ressort par sa couleur, sa taille et sa flèche suggestive. Tout est fait dans les règles de l’art avec le message adéquat : “Je paie maintenant”. Outre le verbe payer, les deux autres mots sont tout aussi important. Le ‘je’ interpelle directement le lecteur. Le ‘maintenant’ suggère l’urgence. Notez aussi le fond gris derrière ce paragraphe. L’œil y est naturellement attiré.
4 Ce message est clairement destiné à ceux qui ont fait défiler le paragraphe précédent sans agir. Si aucun paiement comptant n’a été perçu, nous pouvons peut-être utiliser une autre formule. C’est là qu’arrive la domiciliation. L’explication est condensée dans un CTA sous forme de lien. Pourquoi ce simple lien ? Eh bien, principalement pour ne pas faire d’ombre au précédent CTA. Car il est un peu plus important que ce “ici”.
5 L’inconvénient des e-mails transactionnels, c’est qu’ils sont automatiquement générés par un système. C’est d’ailleurs souvent spécifié en toutes lettres dans le message. C’est non seulement un ordinateur qui vous parle, mais en plus, cela ne sert à rien de répondre. Donc, vous faites quelque chose pour le client et dans le même temps, vous lui dites qu’il ne peut pas compter sur un service personnalisé. A cet égard, l’exemple d’aujourd’hui n’est pas différent. Pourtant, on trouve tout de même une petite touche personnelle : un nom et une signature manuelle. Cela dévie l’attention du message en-dessous. Et on sait à qui s’adresser en cas de problème. Mais il faut prendre son téléphone. Peut-être qu’un simple CTA renvoyant vers un formulaire aurait été la touche finale parfaite pour ce message…