“S’assurer que les données des clients sont en de bonnes mains”
02 septembre 2024Un mail avec pièce jointe par ici, une clé USB par là – on connaît tous cela. Nos informations personnelles peuvent se retrouver sur de nombreux supports, qui circulent encore trop souvent sans réelle considération dans le secteur de la communication. Alors que depuis le 25 mai 2018, le législateur nous enjoint à plus de prudence et de prévoyance dans la manière dont nous traitons les données. On pense notamment au décret du gouvernement flamand qui impose à chaque partenaire gouvernemental de désigner un délégué à la protection des données (DPD). Chronique de Wim Kegelaers, CTO MediaMixer
Nous-mêmes, nous voulons protéger notre identité (en ligne). Prenez par exemple les notifications de cookies lors que vous visitez un site web, qui vous donnent de plus en plus la possibilité de les refuser. Une évolution que nous adoptons évidemment tous en masse et qui vient compliquer le travail des agences numériques au niveau du tracking, du (re)marketing... Dès lors, pourquoi exposer délibérément ou involontairement nos clients et leurs partenaires à des risques inutiles ?
Il existe évidemment des initiatives évidentes comme les formations (internes) à la directive NIS2 et au RGPD pour les collaborateurs, l’implémentation de l'authentification multifacteurs (AMF), la sécurisation physique des salles de serveurs, la sécurisation numérique des systèmes et applications par empreinte digitale et reconnaissance faciale... qui apportent une certaine tranquillité d’esprit, mais ce n’est que le début. Un protocole de sécurité efficace et bien pensé est plus que jamais incontournable dans la préparation et l’exécution des projets. C’est la seule façon de garantir la protection des données personnelles.
Ces derniers mois, vous avez certainement vu passer sur les réseaux sociaux des vidéos, reposant il est vrai sur une mise en scène, montrant ce que peut entraîner le partage excessif d'informations ou d’une photo de prime abord innocente en ligne. Cela peut avoir des conséquences désastreuses, tant au niveau humain que technologique. Mais nul besoin d’aller jusque-là : chaque citoyen a des droits qui sont repris dans le RGPD/AVG. Un simple passant, par exemple, peut demander à ce que son image et donc une photo soit supprimée s'il apparaît de manière reconnaissable en arrière-plan.
Mais ne risque-t-on pas de tomber dans le travers inverse, vous dites-vous certainement ? Non, absolument pas, au contraire ! Pas si nous relevons le défi ensemble. Tout le secteur doit réfléchir aux possibilités et aux opportunités futures dans ce domaine. La législation change et se durcit constamment. Anticipons et agissons pour garantir à nos clients que leurs données sont en de bonnes mains avec nous. Afin que nous nous sentions tous en sécurité.