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Nov 21, 2024, 20:49
"Meetmarcel offre de nombreuses possibilités d’évoluer"

"Meetmarcel offre de nombreuses possibilités d’évoluer"

07 décembre 2023

Le secteur événementiel est en pleine cure de rajeunissement rapide. Les jeunes talents bénéficient de nombreuses opportunités au sein des agences. Dans cette rubrique, nous avons voulu leur donner la parole afin d’expliquer comment ils ont vécu leur formation et leurs premières expériences professionnelles. Pour ce numéro, nous avons organisé un double entretien avec Marie-Laurence Opsommer et Karel Demeulemeester, deux jeunes recrues de l'équipe de meetmarcel.

NOM: Karel Demeulemeester
ÂGE: 25 ans
LIEU DE RÉSIDENCE: Harelbeke
AGENCE: meetmarcel
FONCTION: Project manager

NOM: Marie-Laurence Opsommer
ÂGE: 29 ans
LIEU DE RÉSIDENCE: Anzegem
AGENCE: meetmarcel
FONCTION: Project manager

- Quelles sont vos fonctions actuelles et quelles sont vos tâches?
Marie-Laurence Opsommer:
"Au sein de meetmarcel, nous visons à raconter des histoires uniques et créer des expériences immersives. En tant que project managers, nos tâches sont donc très vastes: participer à des séances de brainstorming, établir des budgets et des devis, discuter avec les clients et les fournisseurs, coordonner l'événement proprement dit... Je suis souvent frappée par le fait que, souvent, les gens ne réalisent pas tout le travail que représentent les événements."
Karel Demeulemeester: "En effet, combien de fois n’entend-t-on pas dire: 'ah oui, vous organisez des fêtes'... Et les gens pensent alors que nous nous contentons de réserver un DJ et d’installer quelques décors. Mais, c’est évidemment bien plus que cela. Notre défi est toujours le même: comment faire en sorte d’aller toujours plus loin dans le ressenti? Parfois, de très petits détails feront la différence."
Marie-Laurence Opsommer: "Nous élaborons chaque événement totalement sur mesure. Nous ne recyclerons jamais un concept déjà proposé pour le proposer à un autre client. Pour chaque client, nous écoutons son récit spécifique. Dès lors, nous avons horreur du terme 'copier-coller'."

À chaque jour ses nouveaux défis

- Pourquoi avez-vous choisi le secteur événementiel?
Karel Demeulemeester: "J’ai régulièrement été serveur lors d'événements comme étudiant jobbiste. J'étais alors souvent impressionné par les fêtes où j'allais travailler. C'est ainsi qu'est née ma passion, et j'ai également choisi d'effectuer mes études dans ce domaine."
Marie-Laurence Opsommer: "Depuis toute petite, j'ai toujours été créative. Je suis une personne qui aime rêver. Lorsque je cherchais quelles études j’allais effectuer, l’event management s’est imposé à moi. Je ne me voyais pas non plus dans un travail de bureau de 9 à 17h, je recherchais un métier avec sans cesse de nouveaux défis, où vous pouvez bâtir quelque chose tous les jours."

- Quelle(s) formation(s) avez-vous suivie(s)? Et qu'est-ce qui vous a plu dans celle(s)-ci? Avec l'expérience que vous avez maintenant, quelles améliorations pourrait-on y apporter?
Marie-Laurence Opsommer: "Nous avons tous deux étudié l’event management à la Haute-Ecole VIVES à Courtrai, tous deux dans la spécialisation business events. Je trouve cette formation très solide, principalement pour deux aspects. Tout d'abord, vous vous voyez proposer de nombreux cours standard au cours de votre première année, tels que comptabilité, informatique, droit, langues, etc. Cela vous donne une base très solide, au niveau tant professionnel que privé. Le seconde et la troisième années sont ensuite davantage axées sur la pratique. De plus, à Courtrai, vous pouvez effectuer un stage tout au long du second semestre. On ne vous retire ainsi pas de votre stage un ou deux jours par semaine. Seul petit bémol, le travail de fin d’études écrit. Réaliser un projet aurait été plus judicieux."
Karel De Meulemeester: "Heureusement, ce travail de fin d’études écrit est entre-temps passé à la trappe. Personnellement, je n’étais pas intéressé par les matières comme la religion et la philosophie. Cela n'apporte rien pour moi, vous n'en avez pas besoin. Peut-être pourrait-on mettre ce temps à profit pour quelque chose de plus utile, comme fournir davantage de connaissances sur les fournisseurs du secteur. Quand je suis arrivé ici comme stagiaire et qu'on m'a montré la liste des partenaires de meetmarcel, il y avait tout de même de nombreux noms dont je n'avais jamais entendu parler."  

Un rythme soutenu

- Qu'est-ce qui vous a le plus surpris lorsque vous avez commencé à travailler dans ce secteur après vos études?
Karel De Meulemeester: "Durant les études, on vous avertit que travailler dans le secteur événementiel n'est assurément pas un travail de fonctionnaire. Mais au final, c’est encore acceptable. Naturellement, vous êtes régulièrement occupé en soirée, mais en fait, il y a tout de même encore de nombreuses 'journées de travail normales'. D'un autre côté, j'ai été surpris par le rythme auquel il faut travailler. On ne vous habitue pas à cela à l'école. Ici, les deadlines sont de véritables deadlines. Vous ne pouvez pas livrer une proposition pour le client avec un jour de retard. Tout est très serré. Ce qui n’est, évidemment, que logique. Vous ne pouvez pas dire à un client: 'nous n'y sommes pas arrivés, ce sera pour demain'."
Marie-Laurence Opsommer: "Je rejoins Karel sur le rythme de travail. Mais vous arrivez aussi rapidement à vous en accoutumer. À côté de cela, j’avais déjà remarqué lors de mon stage dans le cadre des BEA Awards qu’il règne une énorme solidarité au sein du secteur. Et chez meetmarcel, j'ai été frappée de voir combien, au sein d’une même agence, tout le monde fait avancer les choses ensemble. Tout le monde est toujours impliqué, même si tout le monde n’a pas un rôle aussi important dans chaque projet. Pourtant, toute l’équipe est toujours sur le pont. Lorsque meetmarcel a décroché un BEA au cours de mes premiers mois de travail, j'ai directement remarqué combien toute l’équipe se sentait concernée et combien cela vous booste à placer la barre chaque fois un peu plus haut pour les futurs projets."

- De qui avez-vous le plus appris professionnellement jusqu'à présent?
Marie-Laurence Opsommer: "Tim, Bartel et Hans sont les personnes qui ont le plus influencé ma carrière. Ils m'ont donné une chance, même si je n'avais aucune expérience au sein d'une agence événementielle. Bartel m'a dit lors de mon entretien d’embauche: 'vous savez que, chez meetmarcel, nous plaçons la barre toujours un peu plus haut, et ce jour après jour.' Ce message m'a marquée et je le transmets moi-même aux nouveaux collaborateurs qui commencent chez nous. Je lui suis très reconnaissante car, à travers ces mots, je me rends compte qu’il faut se lancer des défis jour après jour. Outre nos trois associés, je suis également reconnaissante envers les collègues expérimentés, qui m’ont jadis très bien acceptée et orientée dans la bonne direction en me prodiguant de très nombreux trucs et astuces. Enfin, j'apprends aussi beaucoup de nos fournisseurs. Qu’il s’agisse des partenaires son & lumière, des fleuristes ou des constructeurs de chapiteaux... Vous apprenez quelque chose de nouveau à chaque événement."
Karel De Meulemeester: "J'ai commencé chez meetmarcel comme stagiaire. Et si les débuts de ce stage ont été plutôt compliqués, on m’a tout de même donné l'occasion de rester et on a pris le temps de m’encadrer. J'ai pu collaborer à de chouettes projets sous les ailes de Bartel, et cela vous apprend énormément. J'admire vraiment son esprit créatif, où les idées ne cessent de germer. Au bureau, je suis assis à côté de Hans, qui m'apprend énormément sur le plan financier. Au sein de meetmarcel, nous apprenons tous les uns des autres et nous nous poussons vers l’avant mutuellement."
Marie-Laurence Opsommer: "Nous nous aidons mutuellement à repousser nos limites. Lorsque je suis arrivée, j'étais assez silencieuse et attentiste. Mais, très vite, vous remarquez que vos collègues vous aident à vous épanouir."

Potentiel de croissance

- De quoi êtes-vous la plus fière (le plus fier) jusqu'à présent?
Marie-Laurence Opsommer: "Refermer derrière soi la porte d’un lieu événementiel avec le sentiment: ‘Yes we did it again...’ constitue toujours un super moment. C’est aussi unique et propre à notre secteur. Il s’agit souvent aussi de l'aboutissement d'une longue période de préparation. Et c'est un sentiment que vous partagez avec toute l'équipe."
Karel De Meulemeester: "Il est difficile de citer un projet spécifique. J'ai réalisé tellement de fêtes de mariage et d’entreprise plus folles les unes que les autres. Quand vous vous trouvez à une fête comme celles-là, vous vous dites: 'c'était tout de même à nouveau très bien. J'ai procuré un bon sentiment à tous ces gens.' J'adore ce sentiment. Idem lorsque vous voyez les gens arriver à un événement et faire immédiatement des photos et des vidéos du décor que vous avez créé. Ce sont des chouettes moments. Naturellement, il est également chouette de se voir évoluer, passer de stagiaire pas si doué à junior, puis à medior... C'est à ce moment-là que vous réalisez que vous faites du bon travail."
Marie-Laurence Opsommer: "Je suis également fière de la façon dont j'ai évolué en 4 ans et demi au sein de meetmarcel et où je suis aujourd'hui. Meetmarcel nous offre de nombreuses possibilités d’évoluer, et il faut les saisir à deux mains. Je sens aussi que je continue d’évoluer et que j'apprends encore tous les jours."

- Quelles sont vos ambitions pour l'avenir?

Marie-Laurence Opsommer: "Je suis vraiment tombée sous le charme de meetmarcel. C’est le top de travailler ici, tant professionnellement que personnellement. Je veux vraiment y poursuivre ma carrière. Je pense être encore loin d’avoir tout vu dans le secteur, et il me reste encore beaucoup à apprendre. J’ai donc pour ambition de continuer à faire mon trou chez meetmarcel et d’y évoluer."

Karel De Meulemeester: "Je pense que c'est à peu près pareil pour moi. Je veux d'abord consolider le poste que j’occupe maintenant au sein de meetmarcel. Pour l’instant, je suis moi-même medior, de telle sorte qu’il reste des possibilités de continuer à évoluer. À l'avenir, j'aimerais naturellement avoir plus de responsabilités. À l’instar de Marie-Laurence, mon ambition est donc de continuer à évoluer en interne. Je n’ai absolument pas l’intention de dire dans 5 ans: 'merci pour les opportunités, mais maintenant je vais créer ma propre agence'. Je suis bien ici, j'ai déjà beaucoup appris, et il reste encore tellement à apprendre. Il y a encore beaucoup de possibilités, surtout avec 62Miles, l’alliance qu’a rejoint meetmarcel. Et si jamais meetmarcel veut un jour s’étendre à l’étranger, je serai le premier à postuler. Mais là, je rêve tout haut…"

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