“L’utilisation de Facebook est en baisse, en particulier chez les utilisateurs de moins de 40 ans. Cela ne n’empêche toutefois pas Facebook de rester de loin la plus grande plateforme sociale accessible aux annonceurs. Si vous souhaitez atteindre votre groupe cible, Facebook reste le plus grand étang où lancer vos filets”, explique Raaymakers.

De plus, Facebook a récemment réalisé un certain nombre d'acquisitions stratégiques avec l'annexation de WhatsApp et Instagram. “Les jeunes qui quittent Facebook échangent ce support contre Instagram, qui appartient également à Facebook. Ils restent donc dans les eaux de Facebook, ils ne font que se déplacer un peu plus loin”.

La nouvelle technologie renforce la pertinence de Facebook

“Pour les annonceurs, Facebook n’en devient que plus pertinent”, affirme Raaymakers. “Il est actuellement déjà possible de diffuser facilement des annonces Facebook sur Instagram, et Whatsapp et de continuer à toucher les jeunes qui décrochent.”

“En outre, la société a annoncé la semaine dernière qu’elle allait lancer une technologie pour intégrer un certain nombre de fonctions de Facebook, Instagram et WhatsApp.”

Petits et grands annonceurs

Facebook est un must pour les annonceurs et va continuer à gagner en importance”, prévoit Raaymakers. “Facebook permet aux grandes marques comme aux petits indépendants de cibler un groupe cible. Le budget peut être modeste et ne pas dépasser quelques dizaines d’euros ou atteindre des millions. Pour ce budget, vous touchez un groupe cible sur Facebook mais aussi sur Instagram. L'intégration va se poursuivre, avec WhatsApp et d’autres fonctions messenger”

Les fake news ne sont pas le plus important pour les consommateurs

Facebook doit-il se soucier des fake news ? Oui et non. Les recherches effectuées par Newcom Research montrent que les fausses informations sont un problème pour les consommateurs, mais ce n’est pas la raison la plus importante pour décrocher, quel que soit le groupe d’âge. Quelles sont les raisons pour arrêter d'utiliser Facebook ?

• Une autre plateforme sociale est plus sympa (Instagram, le plus souvent mentionné par les moins de 25 ans),
• Facebook n’apporte pas assez ou prend trop de temps (25-34 ans),
• Je ne m’y sens pas à ma place ou il y a trop de personnes avec qui je n'ai rien à voir (plus de 35 ans).

Facebook reste un média humain

“La recherche montre que Facebook est avant tout un média social. Les gens veulent entrer en contact avec d’autres personnes, d’une manière qu’ils trouvent sympa. C'est précisément cet aspect social du média qui reste dominant. Maintenant et dans les années à venir.”

“C’est là que réside le défi majeur pour les annonceurs”, estime Raaymakers. “Les entreprises ne peuvent pas se permettre d’irriter ou de spammer. Elles doivent être pertinentes pour le consommateur sur les médias sociaux, sinon celui-ci décroche directement.

“Malgré tous les changements des prochaines années sur Facebook (et ses dérivés WhatsApp et Instagram), c’est cette petite réaction du consommateur qui reste la plus importante. La réaction que chaque annonceur ou consommateur souhaite susciter avec un message, le ‘j’aime’. Rien n’a changé à ce niveau”.

Anne Raaymakers est experte Facebook. Elle aide les entrepreneurs à implémenter correctement leur marketing sur Facebook et Instagram, afin d’aborder les consommateurs d’une manière qui leur plaît. Ces dernières années, elle a aidé des milliers d’entrepreneur à exploiter Facebook et connaît de nombreux exemples de succès et d’échecs d’entrepreneurs sur Facebook. Le livre de Raaymakers ‘Vind ik leuk’ est paru en janvier 2019.

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