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Le nettoyage des plages intensifie la lutte contre la croissance de la montagne de déchets plastiques

Le nettoyage des plages intensifie la lutte contre la croissance de la montagne de déchets plastiques

08 mars 2018

Fast Forward lutte avec Eneco et Ecover contre l’accumulation des déchets pendant l’Eneco Clean Beach Cup le 25/03

Nous pensons que nous trions et recyclons beaucoup, mais les trois quarts de tout le plastique déjà utilisé existe encore, dans une décharge ou dans la nature. Chaque minute, l’équivalent d’un camion plein de plastique se retrouve dans la mer, s'envole dans les airs, dérive dans les mers les plus profondes et s’échoue sur les plages les plus désertes.

Il s'effrite, empoisonne l'eau et l'air, et reste là pour toujours. Via le sel de mer, les crevettes ou les moules, des microparticules se retrouvent dans notre assiette. Elles pénètrent même dans notre sang... Il est grand temps de faire marche arrière, estiment les clubs de surf de la côte belge, qui invitent chacun au neuvième nettoyage de plage Eneco Clean Beach Cup, le premier dimanche du printemps. Le 25 mars, Studio Brussel diffusera en direct à Blankenberge, où 25 000 euros seront remis aux trois communes côtières qui trouveront les meilleures solutions pour réduire leur production de déchets.

Depuis l'existence du plastique, nous avons laissé sa montagne de déchets atteindre 6 milliards de tonnes, un chiffre qui devrait encore doubler d'ici 2050. Chaque année, jusqu'à 12 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans la mer. "Des chiffres croissants, gigantesques et incompréhensibles", explique l'organisateur Sven Fransen, "mais en combinant une promenade sur la plage avec un nettoyage printanier, nous pouvons attirer l'attention d’une manière agréable sur le problème grandissant des déchets qui s’échouent sur la plage, principalement rejetés par la mer". Avec la neuvième Eneco Clean Beach Cup, 16 clubs de surf belges participent à la 24ème action mondiale de nettoyage des plages organisée par la Surfrider Foundation Europe. Les surfeurs belges ont mobilisé l'an dernier 2 500 bénévoles qui ont débarrassé la plage de plus de cinq tonnes de déchets.

L'action de nettoyage est fatiguée de nettoyer et lance un défi aux communes côtières

"Sur dix déchets qui se retrouvent dans la mer, un a été déversé directement dans la mer, un vient de la plage et pas moins de huit arrivent de l’arrière-pays via les rivières", explique Sven. "Nous nettoierons aussi longtemps que c'est nécessaire, mais nous sommes fatigués et voulons aller à la source afin de l’assécher. C'est pourquoi nous nous concentrons cette année sur des solutions concrètes, grandes ou petites, par essais et erreurs, à la manière d'un laboratoire. Chacun peut prendre ses responsabilités partout, mais nous voulons que les communes côtières donnent l'exemple et encouragent à agir. L'Eneco Clean Beach Cup se joint au grand nettoyage printanier de Mooimakers.be. Ce partenariat public-privé contre les déchets nous permet de décerner 25 000 € afin de soutenir les meilleures propositions."

Le temps de la transition plastique est venu : de l'usage unique à la réutilisation

Colin Janssen, professeur de toxicologie environnementale à Gand, a découvert les premières particules de plastique dans des moules dès 2012 et plaide ardemment pour le changement. Il contribuera à déterminer quel projet recevra un soutien financier. "Comme le plastique continue à exister extrêmement longtemps, nous devons à nos enfants et petits- enfants une transition plastique, à savoir passer de l'usage unique à la réutilisation. Nous devons également oser remplacer le plastique lorsque c’est possible. N'est-il pas étrange que 15 pays africains interdisent les sacs en plastique alors que nous ne le faisons pas ?", fait remarquer le professeur. L’estomac de presque tous les oiseaux de mer sont remplis de plastique - soit, converti à l’échelle humaine, l’équivalent d’une huche à pain. Nous parvenons encore à éviter les gros morceaux, mais les microparticules se retrouvent dans les vaisseaux sanguins via les moules, les huîtres, les crevettes, le sel de mer, etc. En 2100, nous devrions ingérer 2 000 particules de plastique chaque jour, et jusqu'à 4 000 de ces particules pourraient se retrouver dans notre sang chaque année. Nous ne savons pas encore ce que cela signifie pour notre santé, mais des tests sur les animaux montrent déjà des inflammations chroniques, qui génèrent souvent des maladies comme le cancer, ainsi qu’un impact négatif sur la fertilité et la longévité…

Les communes côtières proposent leurs propres solutions - L’ Eneco Clean Beach Cup décerne 25000 € pour des solutions

Sven Fransen, l’organisateur de l'Eneco Clean Beach Cup, a sonné l'alarme auprès de toutes les communes côtières. Ces projets sont déjà sur les tablettes. Le 25 mars, les meilleures des dix propositions bénéficieront d'un soutien financier qui les aidera à atteindre leur résultat. En plus du prix en argent, il y a aussi l’Eneco #NXTGEN award. Dans le cadre de l’action de nettoyage, neuf jeunes ambassadeurs Eneco (de 9 à 12 ans) décernent un prix d'une valeur de 5000 € à l'initiative offrant les meilleures garanties pour l'avenir des jeunes générations.

La Panne : Festival aan Zee a toujours essayé de minimiser l'impact sur l'environnement. Le festival prouve qu'il est possible de réduire la montagne de déchets, de stimuler le recyclage et de rendre l'événement plus écologique sans nuire à sa viabilité. Cette année, l'organisation veut aller encore plus loin en interdisant complètement le plastique non réutilisable aux organisateurs, partenaires et visiteurs.

Nieuport : En tant que port d'attache d'une des plus grandes marinas d'Europe, Nieuport veut aller plus loin que le nettoyage des plages : Sailing for Litter doit aussi nettoyer une petite partie de la mer du Nord. Des bateaux emportent du matériel pour repêcher les déchets flottants et les rapporter en toute sécurité à la poubelle.

Bredene : Les déchets plastiques ne se remarquent pas toujours sur les plages belges, qui sont souvent nettoyées. C’est pourquoi Bredene veut montrer une énorme quantité de déchets plastiques dans leur Plastic Nachtmerrie, une sorte de tunnel constitué de déchets plastiques qui engloutit littéralement le visiteur et lui donne davantage d'informations sur les problèmes liés aux déchets plastiques.

Le Coq : Les traditionnelles fêtes de plage doivent devenir des Eneco Clean Beach Parties. Le Coq veut montrer l'exemple, que toutes les autres communes côtières peuvent suivre afin que les événements durables deviennent la norme. Notamment, avec des gobelets réutilisables, des dalles-cendrier et un mur vidéo à propos de la soupe en plastique et ce qui peut être fait à cet égard lors de la fête proprement dite.

Blankenberge : Le populaire week-end de marche ‘De Internationale Tweedaagse van Vlaanderen’ a déjà reçu un Groenevent Award en 2010, mais s'efforce de réduire encore davantage son empreinte écologique. Les participants sont encouragés à ne pas utiliser d'emballages jetables, mais de l'argent est également collecté pour un projet impliqué dans la lutte contre le plastique, lequel reste encore à déterminer.

Zeebruges : Les baleines meurent souvent suite à la trop grande quantité de bouteilles en plastique qui se retrouvent dans leur estomac, c'est pourquoi Bruges fait ériger pour la Triennale 2018 une sculpture de baleine fabriquée à partir de bouteilles en plastique. Afin d’ouvrir encore davantage les yeux du public, il y aura ensuite une exposition qui intégrera des objets usuels en plastique dans des peintures de maîtres classiques. Si le plastique avait déjà existé à l'époque, il serait encore là aujourd'hui.

Participent également : Ostende, Coxyde, Knokke-Heist et Middelkerke.

Le secrétaire d'État participe au nettoyage et à la lutte contre les microplastiques

L'Eneco Clean Beach Cup annuelle est un rendez-vous fixe pour Philippe De Backer, Secrétaire d'État à la Mer du Nord. "Chacun doit agir en faveur de moins de plastique, et les actions de nettoyage y contribuent", déclare-t-il. De Backer est lui-même aux commandes et a présenté à la fin de l’année dernière le plan d'action Marien Zwerfvuilt. Le 25 mars, il annoncera également l'année de la mer du Nord. "En 2018, une attention particulière sera accordée aux points positifs comme aux problèmes, et chacun sera invité à apporter une contribution concrète à des solutions." Le plan d'action a été directement couronné de succès. La Belgique a été le premier pays européen à conclure un accord avec le secteur des cosmétiques afin de remplacer les petites billes de plastique assurant un effet de gommage par des alternatives biodégradables, comme les granules de coco. Notre pays veut également travailler à l'échelle internationale à l’élimination de ces nombreux microplastiques qui se retrouvent dans la mer. Le professeur Colin Janssen a été un des scientifiques à avoir participé à l’élaboration du plan d'action. "Pour la première fois, il y a un plan fédéral, ce qui est une très bonne chose, avec un certain nombre de points positifs à la clé", explique-t-il, "mais nous devons avoir le courage d'aller plus loin, ce qui, nous l'espérons, sera possible dans une deuxième version." Par exemple, la France interdit tous les microplastiques dans les cosmétiques lavables depuis le 1er janvier.

Des marins olympiques, un chef étoilé et une artiste appellent à l'action

Le duo nautique olympique formé par Tom Pelsmaekers et Yannick Lefebvre voit son terrain de jeu se transformer en décharge et plaide pour des mesures radicales. Le chef doublement étoilé Filip Claeys, du restaurant De Jonkman à Bruges, intervient lui aussi. Il est le fondateur de NorthSeaChefs, un collectif de chefs qui fait la promotion des espèces de poissons méconnues et des prises accessoires, pêchées avec respect par les pêcheurs belges. "Je pense qu'il est très important de traiter la nature sciemment et avec respect. En tant que chef, j’assure une fonction d'exemple : je veux savoir comment les poissons que je sers sont pêchés, et les préparer de la meilleure façon possible. Nos pêcheurs belges ramassent déjà tout le plastique qu'ils attrapent et le ramènent à terre. C’est déjà beaucoup, mais c’est comme éponger avec le robinet ouvert."

L'artiste anversoise Inge Cornil parcourt le monde à la recherche de ‘dirty little secrets’. "Je suis tombée sous le charme du pouvoir de la nature. Sa capacité à absorber notre domination et notre empreinte humaines me fascine. Je me rends souvent dans des endroits où d'autres ne veulent pas venir, des endroits où on pratique la décharge illégale à grande échelle et qui deviennent d’immenses montagnes de déchets fusionnant avec la terre et la mer."

Eneco Clean Beach a mis Inge au défi de déplacer son point de vue artistique sur la côte belge. Outre une autre culture des déchets, la mer reste ici un dénominateur commun. "La matière qui est rejetée ici a une histoire intercontinentale ou ultramarine. La lumière tropicale que j'utilise habituellement dans mes œuvres a été remplacée par une palette de couleurs grisée. L'horizon marin se fond parfaitement dans l'atmosphère et le ressac laisse une trace de pétrole et de produits chimiques."

Blankenberge a aussi le ventre plein de déchets

Blankenberge, le site principal de la neuvième édition de l'Eneco Clean Beach Cup, a également soutenu ces dernières années plusieurs actions de nettoyage des plages, émanant tant d’écoles que d’associations. "Outre ces actions et l’engagement quotidien de nos services de nettoyage, la sensibilisation est également très importante car la soupe de plastique s'agrandit chaque année dans nos mers", explique l’échevin des déchets Patrick

De Klerck. La ville de Blankenberge a envoyé à plusieurs reprises l’Homme-mégot sur la plage et l'exposition Buik vol van Afval (ventre plein de déchets), qui se concentre sur la problématique des déchets dans la mer et sur la plage, a attiré de nombreuses personnes intéressées. L'été dernier, 5000 cendriers de plage gratuits ont permis de réduire le nombre de filtres à cigarettes (qui contiennent des plastiques non biodégradables) se retrouvant dans le sable. L’administration communale misera dans le futur encore davantage sur la prévention. "L'intention est d'interdire tous les déchets plastiques lors des événements sur la plage et de n'autoriser que les gobelets réutilisables. À cette fin, nous travaillons à un règlement communal. Nous sommes particulièrement heureux que l'Eneco Clean Beach Cup nous permette de braquer les projecteurs sur nos initiatives et celles des autres communes côtières", conclut De Klerck.

Ecover opte pour du plastique 100 % recyclable

Chaque minute, un million de bouteilles en plastique sont achetées dans le monde, et ce chiffre augmentera de pas moins de 20% d’ici 2021. Ecover opte d'ores et déjà pour le passage indispensable à une bouteille entièrement fabriquée à partir de plastique recyclé et pouvant également être recyclée à 100 %. Cette bouteille est une première étape de la mission d'Ecover, qui consiste à fabriquer tous ses emballages à partir de plastique totalement réutilisable d'ici 2020. Ecover appelle à une Clean World Revolution, avec laquelle nous réduisons tous notre empreinte plastique. Cette révolution sera renforcée le 25 mars 2018 : vous pourrez alors échanger des bouteilles en plastique contre un tour gratuit à bord du tram du littoral à Blankenberge. Ainsi, les déchets plastiques reçoivent de multiples vies, ce qui est l'avenir.

Partenaires

Les partenaires de l'Eneco Clean Beach Cup contribuent à un monde plus durable : Eneco, Eneco, Ecover, Blankenberge, Studio Brussel, Evian, Volvo, La Libre Belgique, La Dernière Heure, Renewi, NRJ, Abusol, O’neill Beachclub, Newsmonkey, Surfrider Foundation, North Sea Chefs, De Lijn, Lijncom

Sites participants

  • Side Shore Surfers
  • KYC
  • SYCOD
  • Windekind
  • De Kwinte - VVW Westende
  • VVW Inside Outside
  • Twins
  • Windhaan
  • Surfing Elephant
  • O'Neill Beachclub
  • Icarus
  • Anemos
  • RBSC Duinbergen
  • RBSC Zoute
  • Surfers Paradise
  • Jeugddienst Nieuwpoort

www.enecocleanbeachcup.be

Facebook

#cleanbeachcup

Plus d'informations

Organisateur
Sven Fransen
0477/23.61.30
sven@enecocleanbeachcup.be

Porte-parole
Kristof Bouckaert
0486/16.41.29
kristof@teksteffect.be

PLUS DE MESURES QUI PEUVENT FAIRE LA DIFFÉRENCE

S'attaquer plus activement aux microplastiques

Actuellement, chaque Flamand continue de déverser chaque jour 6 000 microplastiques dans les rivières, qui se retrouvent ainsi dans la mer. Le secteur des cosmétiques promet de les faire disparaître, mais les pneus automobiles, par exemple, envoient également des microplastiques dans la mer. Les stations d’épuration d'eau n'extraient même pas la moitié du plastique de l'eau. Une étude réalisée l'année dernière a montré qu'à Paris, entre trois et dix tonnes de fibres synthétiques tombaient sur le sol chaque année. De nos jours, il pleut même du plastique ! Et qu'en est-il des milliers de minuscules fibres plastiques des vêtements synthétiques qui s’écoulent vers la mer à chaque lavage ?

Consignes sur les bouteilles en PET et les canettes

Le meilleur plastique est celui que vous utilisez longtemps et qui peut être recyclé facilement et sans perte de qualité, car c'est souvent le cas. Nous trions beaucoup, mais recyclons moins que nous ne le pensons, car 40% de tout le plastique n’est utilisé qu’une seule fois. La majeure partie de ce que nous trions n'est pas très appropriée pour la réutilisation. La qualité doit être améliorée, et les consignes peuvent y contribuer. Dans d'autres pays, les consignes sur les bouteilles en PET ont également prouvé leur utilité dans la lutte contre les déchets.

La quantité de bouteilles en plastique errantes peut être réduite de jusqu'à 90% en appliquant 25 cents de consigne par bouteille. Une étude menée aux Pays-Bas confirme que 80% de la population est favorable à une consigne sur les bouteilles et les canettes. Déjà plus de 200 organisations, associations, collectivités locales et entreprises flamandes et néerlandaises ont adhéré à la Statiegeld Alliantie, dont 36 villes et communes flamandes.

Des études montrent que les consignes peuvent générer pour les communes flamandes des économies annuelles de 20,1 millions d'euros. Qu'attendons-nous ?

Interdiction des sacs en plastique non réutilisables

Ils sont interdits en Wallonie depuis quelques mois et Bruxelles vient de les exclure définitivement. Il n’y a qu'en Flandre qu’on reçoit encore des sacs en plastique dans les magasins. C’est bon pour l'environnement, les exemples étrangers prouvent que cela ne nuit pas à l'économie et cela souligne qu’il existe des alternatives, comme les sacs en papier, réutilisables ou biodégradables.

Bouteilles d'eau réutilisables et fontaines

L'Europe est championne du monde de la consommation d’eau en bouteille en plastique et, avec une moyenne de 85 bouteilles d'un litre et demi par personne et par an, la Belgique se classe parmi les pires élèves de la classe. Les Pays-Bas en consomment cinq fois moins, et la Suède est première de classe avec seulement six bouteilles par personne. Seulement 10% du prix d'achat de l'eau en bouteille en plastique revient effectivement à l'eau, qui est même 100 à 300 fois plus chère que l'eau du robinet. Une seule bouteille réutilisable peut remplacer toutes ces bouteilles. La Surfrider Foundation met les autorités au défi de fournir davantage d'eau potable gratuite permettant de faire facilement le plein n'importe où.

Une aide accrue pour les pays en développement

D'après les scientifiques, la crise mondiale de la pollution par les matières plastiques est égale à la menace que représente le changement climatique, car le plastique pollue tous les systèmes naturels ainsi qu’un nombre croissant d'organismes sur terre. Le plastique ne connaît pas de frontières et il appartient donc à la communauté internationale d'aider les pays moins développés, qui produisent souvent beaucoup de déchets plastiques, à réduire drastiquement cette montagne de déchets. La Belgique a déjà adhéré à la campagne Océans Propres des Nations Unies, qui se concentre sur une réduction importante des plastiques et microplastiques non réutilisables dans les cosmétiques. Il ne reste plus qu’à obtenir des résultats.

À propos d'Eneco

Eneco et les surfeurs partagent la même passion pour le soleil et le vent. Les surfeurs en tirent un kick, et Eneco de l'énergie verte. Ce cap sur le développement durable place Eneco au sommet du classement Greenpeace en matière d'énergie verte. Mais le développement durable, c'est plus que l'énergie éolienne ou énergétique, ce que l'Eneco Clean Beach Cup illustre plus que jamais. Nettoyer la plage dans le cadre d’une opération unique ne règle pas pour autant le problème, c'est pourquoi le programme annuel Eneco Clean Beach Life a été lancé. Eneco veut être et rester le précurseur d'un monde nouveau, dans lequel le développement durable occupe une place centrale au quotidien.

www.enecocleanbeachcup.be

www.fastforwardevents.be