Agences d’événements

Dec 22, 2024, 18:17
L’‘envie’ d’organiser des événements plus présente chez les entreprises

L’‘envie’ d’organiser des événements plus présente chez les entreprises

05 février 2019

Le secteur événementiel belge baigne dans un flow positif. De plus en plus, les entreprises ont recours à des événements pour se positionner par rapport aux clients (potentiels) mais aussi à leurs (futurs) collaborateurs.

Pascal Cauwelier (Fast Forward): “La tendance globale montre que l’on organise à nouveau davantage d’événements. Et surtout des événements B2B, des séminaires, etc.”
Bert Knuts (Event Masters): “Nous réalisons davantage d’événements qu’il y a quelques années, il y a clairement une plus grande volonté sur le marché. Je remarque en général que les entreprises comprennent de plus en plus qu’un événement doit faire partie du mix marketing, et que celui-ci constitue un moyen pour se démarquer.”
Tom Bellens (Push To Talk): “En tant que professeur, je rencontre de très nombreux jeunes diplômés en event management. Lorsqu’ils atterrissent dans une entreprise, ils servent souvent de source d’inspiration pour inciter leur direction à également envisager l’organisation d’un événement. Et même si ces jeunes atterrissent peut-être dans les départements sales ou marketing, ils insufflent bel et bien cette ‘envie’ de faire quelque chose avec des événements au sein des entreprises.”
Peter Veekmans (UC Belgium): “Grâce à cela, je pense que les entreprises de plus petite taille s’intéressent aussi davantage aux événements et font aussi plus vite le pas pour organiser un événement. Elles aussi commencent à mieux cerner la valeur de l’outil que constituent les ‘events’. Au sein de ces plus petites entreprises, ces jeunes devront dès lors souvent tout organiser eux-mêmes.”
Bruno Schaubroeck (We Make You Happy): “Nous remarquons une certaine hausse en Belgique, et cela vient du fait que nous proposons véritablement de la ‘live experience’. Nous rapprochons vraiment les gens. La lumière s’éteint et tous les regards se tournent dans la même direction.”

"La ‘War on Talent’ bat son plein. C’est pourquoi les entreprises font des efforts pour satisfaire leur personnel et le fidéliser."

Les bonnes raisons pour organiser un événement ne manquent pas

Il existe de nombreuses bonnes raisons pour envisager l’organisation d’un ‘event’. Ici aussi, des tendances claires sont visibles.
Bert Knuts: “Les événements permettent aux entreprises de mieux montrer leur culture à leurs clients, mais assurément aussi à de futurs collaborateurs.”
Bart Koninckx (To The Point Events): “La ‘War on Talent’ bat son plein. C’est pourquoi les entreprises font des efforts pour satisfaire leur personnel et le fidéliser. Si cela n’a pas été nécessaire pendant un petit temps, c’est bel et bien le cas aujourd’hui. La nouvelle génération des millennials nourrit en effet des attentes totalement différentes par rapport aux entreprises.”
Bert Knuts: “Ces deux dernières années, je constate aussi qu’il y a davantage de demandes d’entreprises désireuses de faire bonne figure auprès de la famille dans sa totalité.”
Bart Koninckx: “Nous vivons à une époque des burn-outs et bore-outs. Les technologies ont leur impact sur les collaborateurs. Il y a des reprises, des fusions… L'époque à laquelle nous vivons est confuse. Les gens ont besoin de donner du sens à leur vie, de créer des liens. Les événements peuvent y contribuer largement. Lorsqu’en tant qu’employeur vous déboursez 250 à 300 euros par jour pour votre personnel, vous pouvez également débourser une fois ce montant pour faire quelque chose d’essentiel, quelque chose qui vous permettra de générer un effet positif. Les effets peuvent être gigantesques, mais il faut faire preuve d’ouverture.”

“À première vue, un événement paraîtra peut-être plus coûteux que d’autres formules. Mais si vous faites vivre cet événement, avec un trajet préalable et un suivi a posteriori, vous en retirerez beaucoup plus de profit."


Bruno Schaubroeck: “La nécessité d’un contenu constitue une autre raison pour organiser des ‘events’. Tout ce que l’on montre en ligne n’est en fait qu’un ‘footage’ d’une expérience véritable. Cela joue en notre faveur. Les réseaux sociaux ont besoin d’un contenu véritable, et ce que nous faisons est tout simplement vrai. On pourra continuer d’utiliser ce contenu par après, de telle sorte que l’événement restera rentable a posteriori.”
Tom Bellens: “À première vue, un événement paraîtra peut-être plus coûteux que d’autres formules. Si vous voyez cela uniquement comme une fête, ce sera évidemment coûteux. Mais si vous faites vivre cet événement, avec un trajet préalable et un suivi a posteriori, vous en retirerez beaucoup plus de profit. Il ne s’agit pas d’un moment unique, il faut voir cela sur une plus longue période.”
Peter Veekmans: “Je remarque aussi que les entreprises combinent plus souvent différents événements. Par exemple une fête pour la clientèle un jour et une fête du personnel le lendemain. Un double événement, pour lequel vous utilisez le site de manière optimale.”

Les réactions ci-dessous ont été glanées lors d’une table ronde avec sept agences événementielles belges. Le panel était constitué de Dieter Veulemans de CityCubes, Bert Knuts d’Event Masters, Pascal Cauwelier de Fast Forward, Tom Bellens de Push To Talk, Bart Koninckx de To The Point Events, Peter Veekmans de UC Belgium en Bruno Schaubroeck et We Make You Happy.

Vous en lirez bientôt la suite : “Des pitches de meilleure qualité, mais encore et toujours trop nombreux”.
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