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Nov 22, 2024, 2:01
“Organiser les BEA, c'est mériter ses galons dans le secteur”

“Organiser les BEA, c'est mériter ses galons dans le secteur”

04 février 2019

Bevas vient d’achever une collaboration de trois ans avec les BEA Awards, avec en cerise sur le gâteau l'édition anniversaire de la compétition, qui fut un véritable petit bijou. Un événement tout sauf ordinaire à organiser, car il implique de nombreux partenaires et se déroule sous l'œil scrutateur de tout le secteur. Petite rétrospective de trois éditions des BEA marquées du sceau Bevas en compagnie de Patrick Vermaerke et Jeroen Van de Velde.

“Mi-2015, j’ai reçu un coup de fil de Bruno Schaubroeck de We Make You Happy, un très bon collègue”, se souvient Patrick Vermaerke. “Il avait organisé les BEA pendant cinq ans et pensait qu'il était temps de passer le flambeau. Il voyait dans notre agence un successeur de choix. Je dois avouer que j’étais assez sceptique dans un premier temps. Et Jeroen encore plus. Car à ce moment-là, les BEA n’avaient pas l'image qu’ils devraient avoir.”

Divers défis

Malgré ce scepticisme, Bevas décide tout de même de se lancer. “Nous avions repéré quelques défis intéressants dans l’histoire des BEA. À commencer par tenter de faire de la soirée des BEA le lieu de rencontre annuel du secteur, disons le Soulier d’Or de notre domaine, l’événement que personne ne veut rater. Par ailleurs, nous voulions simplifier la compétition et mettre en place un spectacle plus rapide, mieux calibré et plus efficace. Au niveau de la communication avec les partenaires également, nous voulions davantage d’ouverture et de simplicité. Et pour terminer, nous avions l'intention de donner aux BEA un cachet positif auprès des clients potentiels et de dynamiser le secteur. Après trois ans, nous pouvons avancer un bilan positif pour chacun de ces défis. Il n’y a que pour le dernier point que je reste un peu sur ma faim, car j’aurais aimé que les BEA aient encore plus de couverture dans les médias.”

Le secteur se montre flexible après le 22/3

Le 24 mars 2016 devait être la date de la première soirée BEA de Bevas. Mais il y a eu les événements terribles de Bruxelles… “Après les attentats du 22 mars, nous avons décidé de trancher au bout de quelques heures et de postposer les BEA Awards. Une décision importante, que les partenaires ont suivi comme un seul homme. L’événement a pu se dérouler six mois plus tard, sans budgets supplémentaires. L’ensemble du secteur a ainsi démontré ce que flexibilité signifie.”

Mettre les partenaires au diapason

Bevas voit une évolution claire dans les trois éditions des BEA que l’agence a organisées. “Les BEA Awards sont soutenus par des dizaines de partenaires, que l’on peut pas choisir en tant qu’agence organisatrice”, explique Jeroen Van de Velde. “Pendant notre première année, nous avons donc dû faire pas mal de vérifications avec les différents fournisseurs. Mais dès la deuxième année, on parvient rapidement à en tirer davantage et à se montrer plus novateur. Le défi majeur était de faire s’impliquer tous les fournisseurs et partenaires au même rythme et avec la même intensité et la même motivation. Pour nous, ce n’était pas un simple événement que nous avions intégré à notre agenda, c’était un projet à part entière sur lequel toute notre équipe a travaillé. Nous avons encouragé les partenaires à adopter cette philosophie et à s'impliquer véritablement.”

Édition anniversaire réussie

La troisième édition, célébrant les 20 ans des BEA, a été la cerise sur le gâteau pour Bevas. “L’édition anniversaire de 2018 a été un travail titanesque”, se remémore Patrick Vermaerke. “Rassembler 49 partenaires, que nous n’avions pas choisis, autour de la table et les motiver à avancer dans la même direction... Plus les Catering Awards pour 900 personnes, avec dix traiteurs en compétition et un vote live. Au final, l’événement tel que nous l’avons organisé nous a valu de nombreuses louanges et le respect de nombreux collègues.” “Nous avons réussi à incorporer l’identité de Bevas dans les BEA”, ajoute Jeroen Van de Velde. “Nous avons mis en place un spectacle dynamique, avec moins de trophées, mettant en avant le contenu des cases et les agences… Et il y avait suffisamment d’opportunités pour manger et réseauter, avant comme après le show. Nous avons réussi à influencer positivement certains collègues qui étaient parfois assez réfractaires aux BEA.”

Sous l'œil scrutateur des collègues

En tant qu'organisateur des BEA Awards, on est inévitablement jugé par l’ensemble du secteur. Mais cela n’a pas fait reculer Bevas. “Quand vous jouez en Champions League, vous savez que tout le monde vous observe. Quand vous gagnez, tout le monde est content et tout va bien. Mais quand vous faites une mauvaise passe, cela n’échappe à personne. Une des raisons de faire les BEA était de booster la notoriété de Bevas. Et on peut dire que c’est réussi. D’autre part, les BEA nous ont permis de rencontrer d’autres partenaires et fournisseurs. Cela a été pour nous une vraie valeur ajoutée. Nous recommanderions à tout le monde d'organiser les BEA. En fait, toutes les agences professionnelles devraient le faire une fois pour savoir ce que c’est. J’ose l’affirmer : quand vous avez organisé les BEA, vous avez mérité vos galons dans ce secteur.”

Suite des opérations avec une autre agence

Entretemps, Bevas a passé le flambeau à Event Masters, qui est en pleins préparatifs de la soirée BEA du 27 mars 2019. “Nous avions dit que nous nous en occuperions pendant trois ans”, rappelle Patrick Vermaerke. “Après ces trois éditions, nous constatons que l’événement est face à de nouveaux défis. Nous sommes heureux d’avoir joué un rôle déterminant dans la prochaine étape que doivent maintenant franchir les BEA. Nous passons le flambeau à nos collègues d’Event Masters, qui vont prendre le relais pour la suite. Il ne nous appartient pas de leur prodiguer constamment des astuces et suggestions comme une belle-mère, ils doivent faire leurs propres choix. La seule chose que j’ajouterais, c’est : ‘Profitez-en bien’. C’est ce que nous avons fait.”

Respect et compétence

L’organisation se dit très satisfaite de la collaboration avec Bevas. “Du début à la fin, nous avons eu le sentiment que Bevas prenait les BEA très au sérieux. Au départ, Bevas était peut-être un nom moins connu pour pas mal de gens. Mais aujourd’hui, quand on dit Bevas, c’est un nom qui est pour nous synonyme de respect et de compétence.”

Bevas continue d'anticiper…

"Cela fait 20 ans que Bevas Events est une valeur sûre sur le marché événementiel. Au fil des ans, l'agence s'est toujours efforcée d'anticiper et d'aller de l'avant." Jeroen Van de Velde, qui a débuté sa carrière chez Bevas Events il y a 11 ans en tant que magasinier, est désormais monté au créneau, dans le but de générer de nouveaux clients et de nouvelles opportunités de par sa vision, sa créativité et son expérience dans le domaine de la production. “Une nouvelle génération de décisionnaires événementiels a vu le jour, et j'aimerais devenir son interlocuteur au sein de Bevas. Patrick dispose naturellement d'un solide réseau, et nous n'allons bien sûr pas nous en défaire. Il est encore très motivé à l'idée de s'investir pleinement pendant 10 ou 15 ans encore. Mais beaucoup d'account managers préfèrent travailler avec des gens de leur âge. J'ai ma propre vision, ma propre approche, et je voudrais utiliser ce bagage pour relever les défis des clients de Bevas. Nous aussi anticiper davantage et répondre de manière plus proactive à ce qui nous attend. Pour épauler nos clients au mieux, grâce à des idées créatives entrant dans leur cadre budgétaire.”

Jeroen note par ailleurs une différence générationnelle au niveau des relations individuelles dans le secteur. "Certaines rancunes régnant parmi l'ancienne génération de propriétaires font obstacle à différentes formes de collaborations. Or, c'est une tout autre ambiance qui règne parmi les gens de mon âge. Lors d'une compétition telle que Bea World, il m'arrive d'admirer les concepts de mes confrères, sans aucune jalousie ou rancune. Bien du contraire, ça me motive à placer la barre encore plus haut. Il faut donc apprendre à s'apprécier mutuellement. Une saine compétition serait profitable à tout un chacun, et nous permettrait à tous de générer plus de business en Belgique."

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