Event management

Nov 22, 2024, 22:38
Le Conseil National de Sécurité déconfine partiellement l'événementiel

Le Conseil National de Sécurité déconfine partiellement l'événementiel

24 juin 2020

L'ensemble du secteur événementiel attendait avec impatience le Conseil National de Sécurité de ce mercredi 24 juin, qui devait notamment se prononcer sur les conditions d'organisation d'événements cet été. Sans grande surprise, il a adopté dans les grandes lignes les demandes de l'Alliance des Fédérations de l'événementiel.

Dès mercredi prochain (1e juillet), il sera donc de nouveau autorisé d'organiser des événements réunissant un maximum de 200 personnes dans des salles et un maximum de 400 personnes en plein air. C'est aussi à cette date que la matrice événementielle (aussi dénommée provisoirement 'Event Risk Model') devrait entrer en jeu. Développée par l'Alliance des Fédérations événementielles et la ministre Zuhal Demir, cet outil en ligne permettra d'examiner si un événement peut être organisé ou non, et de quelle manière, en fonction d'un ensemble de critères (superficie du site, public assis ou debout, espace couvert ou extérieur, etc.).

Il faudra toutefois attendre le 1e août pour que ces jauges soient doublées, sous réserve d'une évolution favorable de la crise.

À noter également que la Première ministre a annoncé la mise en place de différents protocoles de sécurité pour les activités autorisées à reprendre prochainement. Pour le secteur événementiel, ce protocole devrait donc émaner du Cabinet de la ministre Zuhal Demir.

Si les salles de réceptions et de congrès sont autorisées à rouvrir le 1e juillet, dans le respect des règles de sécurité (hygiène, distanciation, crowd management, e.a.), le CNS limite la capacité des salles de fêtes à 50 personnes. Les discothèques restent fermées et les événements 'de masse' restent interdits, sans doute jusqu'au 31 août.

Cette annonce permet enfin au secteur d'envisager ce qu'il sera possible de faire cet été. Du côté de l’Alliance des Fédérations de l’événementiel, on ne crie pourtant pas victoire. Le CNS n’a effectivement pas clarifié ce qui sera autorisé ou non en septembre en termes d'événements, un point essentiel quant à la bonne préparation de l’automne. De ce point de vue, le secteur reste donc sur sa faim et espère que d’autres clarifications suivront très rapidement.

Enfin, la Première ministre s'est dite consciente des problèmes rencontrés par les secteurs à l'arrêt, et a annoncé qu'ils bénéficieraient d'aides supplémentaires et spécifiques.

À suivre, donc…