Plus de flexi-jobs et prolongation des heures supplémentaires de relance : Egbert Lachaert en discussion avec le secteur événementiel
29 septembre 2022La communication positive renforce le dialogue, comme on a encore pu le voir cette semaine. Le président de l’Open VLD Egbert Lachaert a rendu visite à Katrien Vermeire, entrepreneuse, managing partner de l’agence événementielle John & Jane et porte-parole du secteur événementiel, afin de discuter des problèmes auxquels de nombreuses entreprises doivent faire face et des solutions possibles.
Monter au créneau, parce que c’est nécessaire. Parce que les entreprises et les travailleurs vivent une période difficile. La pénurie de personnel, la crise énergétique et les conséquences de la crise du coronavirus doivent rester une priorité. Le président de l’Open VLD Egbert Lachaert a pris le temps d’écouter nos préoccupations et s’est montré ouvert aux solutions proposées.
La flexibilité pour pallier le manque de personnel
Après deux années difficiles, le secteur de l'événementiel se remet doucement sur pied. Nous savions que des temps meilleurs viendraient, nous avons continué à y croire. Et c’est ce qui s’est passé. Sauf que maintenant, nous devons faire face à une pénurie de personnel sans précédent. Pendant ces années difficiles, de nombreux travailleurs ont cherché un nouvel emploi et se sont reconvertis. Une situation qu'on ne retrouve pas que chez nous, mais aussi dans d’autres secteurs. Le cercle vicieux des postes vacants et des pénuries de main-d'œuvre n’est pas facile à briser.
Mais il existe des solutions et Katrien Vermeire, entrepreneuse et Jeanne D’Arc de l’événementiel, en a discuté cette semaine avec Egbert Lachaert. “Nous proposons par exemple de prolonger les heures supplémentaires de relance. Ces 120 heures supplémentaires volontaires permettent à de nombreuses entreprises de respirer. Et pas seulement les entreprises”, explique Katrien. “Les employés qui souhaitent travailler plus bénéficient également des avantages nécessaires pour gagner un peu plus sans être taxés. À moins qu’une solution ne se mette en place, ces heures supplémentaires devront être payées à 150% à partir de 2023.”
Un levier pour ceux qui souhaitent travailler
Le secteur demande également que le système des flexi-jobs soit étendu aux événements. Laissez ceux souhaitent travailler plus bénéficier d’un traitement fiscal avantageux. Cela mettrait ainsi un terme à la recherche de personnel spécialisé. “Les flexi-jobs ont fait leurs preuves dans l’Horeca. Ce système pourrait aussi s’avérer très utile dans d’autres secteurs. Activer les personnes à la retraite ou allonger les horaires des jobs étudiants sont également des solutions envisageables”, ajoute Egbert Lachaert. “Nous explorons différentes pistes pour permettre aux personnes qui le souhaitent de travailler de manière flexible.”
Katrien poursuit : “Le système des flexi-jobs fonctionne très bien. Mais ce tarif fiscal avantageux est limité à certains secteurs. Aujourd’hui, tous les secteurs ou presque sont en difficulté et nous sommes tous demandeurs. Mettons tous les secteurs sur un pied d’égalité et permettons-leur de lutter à armes égales face aux difficultés économiques actuelles. Rassemblons au lieu de polariser. Cherchons ensemble des solutions pour maintenir notre qualité de vie, privée et professionnelle, et notre santé financière.”