Intermodal

“Nous privilégions le transport intermodal pour nos matériaux”, avance Michel. “Cela veut dire que nous combinons la route, le rail et le bateau pour convoyer nos matériaux à destination. C’est la méthode la plus écologique. Lorsque nous livrons une structure à nos collèges en Espagne, par exemple, les matériaux sont expédiés de notre entrepôt de Bree vers le Luxembourg, où ils sont chargés dans un train vers la gare la plus proche de leur destination. À la gare, ils sont ensuite chargés dans des camions qui les amènent sur le lieu de montage”.

Sur terre, sur mer et dans les airs

“Pour nos projets au Benelux, en France et en Allemagne, nous utilisons presque toujours des camions. Mais nous examinons aussi les possibilités d’utiliser les voies fluviales intérieures. Le Zuid-Willemsvaart se prête parfaitement au transport de marchandises.

Nous transportons nos matériaux par bateau lorsque nous avons des projets intercontinentaux, comme au Qatar ou à Abu Dhabi. La durée du voyage est cependant un peu plus longue. Il faut compter environ sept semaines entre le départ de Bree et le lieu de montage. Il est donc important de prévoir une réserve de transport de manière à avoir un laps de temps suffisant pour tout transporter”.

Nous n’utilisons l’avion que lorsque nous avons une affaire à traiter rapidement et qu’aucune réserve ne peut être planifiée”, explique Michel. “Ce moyen de transport n’est pas écologiquement responsable. Nous n’avons recours au transport aérien que lorsqu’aucune autre option n’est possible”.

Transport efficace

“Naturellement, nous essayons de réduire le transport au minimum. Lorsque nous avons deux événements à monter à Berlin, par exemple, à des périodes relativement proches, nous essayons de trouver un entrepôt où stocker temporairement la structure et ainsi éviter de la (re)transporter. Nous essayons aussi de transporter les matériaux de projet en projet. Ce qui signifie que les éléments de sol et les structures en aluminium passent directement d’un site à l’autre sans repasser par notre entrepôt. Quand on calcule les émissions de CO₂ ainsi évitées en nombre d’hectares d’arbres, on arrive à un total de 9137 hectares que nous avons aidé à épargner en 2017”.

Matériaux perdus ?

“Heureusement, nous perdons rarement des matériaux. Tous les conteneurs et les remorques sont aujourd’hui équipés d’un système track-and trace. Nous pouvons donc tout surveiller depuis Bree”, déclare Michel en riant.

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